« L'Androphobe »
☺: Harleth Kuusik
♫ : Judy Garland - Somewhere Over the Rainbow (ukulele cover)
Carroll Aloha
: La race humaine doit sortir des conflits en rejetant la vengeance, l’agression et l’esprit de revanche. Le moyen d’en sortir est l’amour :
Histoire personnelle :
Solitaire, elle ne pratique que des activités qui lui demandent d'être seule, dont le
ukulélé. Son instrument ne la quitte pas lorsqu'elle est chez elle.
Elle était partie faire des études dans l'enseignement mais les a arrêtées du jour au
lendemain à l'âge de vingt-et-un ans, sous les questionnements de ses ami-es et
proches.
Une aide sociale bénévole, vient chez elle deux fois par semaine pour faire des
courses et s'occuper de l'extérieur de la maison.
Elle, en revanche, travaille pour une de ses voisines, une vieille dame qui n'a pas
d'aide soignante pour lui venir en aide.
Aloha est une jeune femme de base très gentille et douce, mais depuis son agression, elle est devenue encore plus douce. Son entourage s'interroge concernant son manque de confiance envers la gent masculine mais aussi féminine.
Elle n'a depuis l'agression, plus aucune attirance sexuelle car elle en a peur, si l'on devait lui coller une étiquette, ce serait celle de: caedsexuelle.
Agression :
La phobie d'Aloha se définit comme une peur exacerbée des hommes. Pour en arriver à une telle phobie, il faut vivre quelque chose de fort, quelque chose de lourd, de réellement traumatisant.
C'est à l'âge de vingt-et-un ans, alors qu'elle était dans son logement étudiants, que sept hommes entrèrent chez elle et commencèrent à la violenter physiquement mais aussi sexuellement.
Abusée, salie, elle prit tout de même son courage à deux mains pour aller porter plainte. Malheureusement, elle eut à faire à de véritables incompétents qui se moquèrent d'elle. Ne supportant pas cet acharnement négatif sur elle, elle s'enferma dans divers troubles psychologiques et en particulier dans le stress post-traumatique et la dépression. Souffrant énormément, elle finit par sombrer dans l'automutilation et il lui arrive d'avoir encore recours à cette pratique.
Depuis, elle ne supporte plus la présence et encore moins la vision d'homme. Seul un fait exception mais avec des limites: son père. Il est le seul qu'elle supporte, il la protège et depuis son agression, elle vit avec lui. Ils limitent leurs contacts physiques et elle sait qu'il a déjà fait justice sur trois des sept hommes, comment exactement ? Elle l'ignore.